Demande d'espaces gracieux

Régis Ravanas, le président du Syndicat national de la publicité télévisée, veut plus de transparence.

Depuis que Facebook a reconnu avoir surévalué, à plusieurs reprises, la mesure de ses audiences, la grogne monte chez les professionnels de la publicité. Après le Syndicat des régies Internet (SRI), celui des agences médias (Udecam), c’est au tour cette fois du Syndicat national de la publicité télévisée (SNPTV) de taper du poing sur la table.

«Le monde de la publicité digitale est confronté à un moment de déviance historique, s’inquiète Régis Ravanas, le nouveau président du SNPTV. L’opacité est totale. Une partie de l’audience est générée par des robots et les marques annonceurs se retrouvent souvent associées à des contenus inappropriés. Par ailleurs, imaginerait-on qu’une chaîne de télévision mesure elle-même l’audience de ses publicités et facture ses clients sur cette base? Non. Pourtant, ce qu’aucun annonceur ou agence médias n’accepterait jamais en télévision semble parfaitement admis sur le digital», constate celui qui est également à la tête de la régie du groupe TF1.

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