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Ça repart… pour la télévision !

Au 1er trimestre 2015, sur le périmètre observé (médias historiques + courrier publicitaire + imprimés sans adresse, hors Internet et mobile), les recettes publicitaires nettes des médias diminuent de -2,9% versus -4,5% au 1er trimestre 2014. Ce différentiel s’explique notamment par le redressement des recettes publicitaires de la télévision qui enregistre une augmentation de +3,0% (à comparer au +0,1% en 1er trimestre 2014 et au +0,1% sur l’ensemble de l’année 2014). 

Concernant les médias historiques, la baisse des recettes atteint -2,2% vs -3,2% au 1er trimestre 2014.
En dehors de la télévision, on peut souligner la progression de l’affichage transport (+6,9%) et la stabilité du mobilier urbain (+0,2%).
Remarque : les évolutions constatées sur le périmètre IREP et le périmètre médias historiques au 1er trimestre 2014, seraient probablement pondérées par un apport de croissance d’Internet de l’ordre de 1,5 point dans l’hypothèse où sa croissance au 1er trimestre 2015 resterait dans la tendance de l’année 2014.
Si on raisonne en valeur, sur le périmètre total observé, les recettes publicitaires s’élèvent à 2 025 millions d’euros, soit une perte de 62 millions d’euros par rapport au 1er trimestre 2014. En ce qui concerne les médias historiques, les recettes publicitaires s’élèvent à 1 595 millions d’euros, soit une perte de 36 millions d’euros.
Si le marché reste toujours à la baisse, on continue de constater qu’elle ralentit régulièrement au fil de nos observations du marché.
Par ailleurs, l’économie française au 1er trimestre 2015 enregistrant de bons résultats avec une croissance du PIB de +0,6% et une consommation des ménages à +0,9%, nous maintenons à ce jour la prévision d’évolution du marché publicitaire (y compris Internet), annoncée en mars dernier, de -1,0% pour 2015.