Demande d'espaces gracieux
Météo France insère chaque année, depuis 2000, des questions dans le système  d’enquêtes du CREDOC sur  les Conditions de Vie et les Aspirations des Français  qui interroge, à chaque vague, 2 000 personnes en face-à-face à leur domicile. Ce baromètre mesure la confiance dans les prévisions météo et permet de savoir comment les Français se comportent en cas d’alerte météorologique. Il fait également le point sur l’image de Météo France dans le grand public. 
En 2014, 77% des Français font confiance dans les prévisions météo pour le lendemain. Météo France, quant à elle, bénéficie d’un taux de confiance élevé, comparable à celui de 2013 : trois personnes sur quatre font confiance aux prévisions établies par Météo France (76%). 2014 semble marquer la fin de l’effritement de la confiance dans les prévisions météo. Certes, les prévisions pour le lendemain ont à nouveau perdu 2 points. Mais la confiance dans les prévisions à 2 ou 3 jours reste inchangée et celle pour les prévisions à 7 jours gagne 1 point.
La télévision reste le premier média prescripteur des prévisions météo, mais internet devient de plus en plus incontournable : il est sollicité par 46% de nos concitoyens, contre seulement 2% en 2000. La radio (27%) et la presse (13%) conservent leurs parts d’audience de 2013, mais la tendance de long terme est à la baisse. 
Une large majorité des personnes qui résident dans le pays se sentent suffisamment informées en cas de danger météorologique survenant dans leur région (82%, + 2 points). La carte de vigilance météo bénéficie, d’ailleurs, d’un niveau de notoriété jamais atteint : 92% des Français la connaissent. En outre, les conseils qui lui sont associés le sont également (88%). 
L’impact des alertes météo sur les comportements connaît pourtant, cette année, un net repli. Certes, les personnes averties du dispositif de vigilance ont, pour beaucoup, déjà concrètement modifié leurs habitudes : 70% ont reporté une sortie, 56% ont déjà renoncé à prendre leur véhicule et 52% ont déjà renoncé à sortir de chez elles. Mais toutes ces déclarations sont en baisse par rapport à 2013 (- 4 à – 11 points). La multiplication des alertes – dont le nombre a quasiment doublé en deux ans – n’est peut-être pas étrangère à ce repli. 
L’hypothèse d’un passage en vigilance orange continue toutefois à influer sur les comportements à venir : près de trois personnes sur quatre (77%) s’informeraient de la météo à la radio ou à la télé et une proportion proche envisage de reporter des activités pour cause de danger météo (76%). Internet serait alors mobilisé, pour s’informer des prévisions météo (51%) mais aussi pour se renseigner précisément sur le bulletin de vigilance. On continue à observer une consolidation des pratiques : ceux qui ont déjà, par le passé, suivi une consigne de sécurité sont davantage enclins à se montrer prudents à l’avenir. 
Pour les Français, Météo France est, de loin, le premier fournisseur identifié de prévisions météorologiques : 71% des personnes interrogées le citent spontanément (+ 5 points par rapport à 2008). Les autres missions de Météo France semblent, pour l’instant, moins bien identifiées par le grand public. 42% des Français lui attribuent une mission de recherche scientifique et 26% pensent que Météo France contribue aux travaux sur le changement climatique.