Demande d'espaces gracieux

Lors de la conférence de presse du SIMAVELEC, du 6 février 2012, le président du syndicat, M. Philippe Citroën, a indiqué que dorénavant la tendance moyenne des ventes oscillerait autour des 7 millions de téléviseurs par an.

La moyenne annuelle du marché était de 2,5 millions d’appareils vendus dans les années 1980, 3,5 millions dans les années 1990/2000, 5 millions dans la première décennie de 2000.

Les années 2010 et 2011, avec 8,5 et 8,7 millions de téléviseurs vendus (grâce au passage au tout numérique et à la généralisation des écrans plats) ont été exceptionnelles.

En 2012, la conjoncture marquera un retour à la  normale , avec ses éléments difficiles (incertitude sur l’environnement économique…) et ses réalités positives (grandes compétitions sportives, appétence des consommateurs pour les nouvelles technologies et les nouveaux services).

M. Philippe Citroën a précisé qu’il y aurait concomitamment un enrichissement des fonctions  ordinaires  de la télédiffusion, à travers une amélioration de la qualité de l’image, (notamment avec l’arrivée des écrans OLED, un perfectionnement des traitements numériques et surtout la 3D qui commence à trouver sa place dans la diversité des contenus), une ergonomie simplifiée (via des télécommandes d’une grande convivialité, ainsi que par l’arrivée de commandes vocales et gestuelles) et une ouverture vers une autre expérience, un autre  monde , par la généralisation des téléviseurs connectés et le déploiement de la convergence pluri-média.

En évoquant l’économie des téléviseurs connectés, le président du SIMAVELEC a constaté que de nombreuses questions étaient encore sans réponse, l’univers de la complémentarité  broadcast/broadband  n’en étant qu’à ses débuts ; le manque de visibilité sur la maturité des contenus, notamment HbbTV, les incertitudes sur la neutralité du net – et sur les débits –, devront être levés pour assurer le développement de cet  espace .

Sur la convergence pluri-média, M. Philippe Citroën a précisé qu’avec bientôt nettement plus de 200 millions d’écrans en  interaction  (sans compter les terminaux audio), les  univers du possible , les potentialités de nouveaux services, devenaient considérables.

C’est à cette aune qu’il faut dorénavant poser la question du financement de la création. Le traitement  administratif  de la copie privée, tel qu’il est aujourd’hui mené, est fondé sur une économie qui n’existe plus (les barèmes reposent notamment sur le prix en francs d’une location d’un DVD, dans un magasin).

Les constructeurs (et donc ensuite les consommateurs) paient 100 millions d’€ de trop par an !

Enfin, évoquant l’environnement, le président du SIMAVELEC s’est félicité de l’amélioration des performances, tant pour ce qui concerne le recyclage, que pour ce qui a trait à la consommation d’énergie des appareils (en l’espace de deux ans, la profession est passée d’un marquage B/C à un marquage A/B).

En guise de conclusion, il a été mis l’accent sur 4 éléments :
> La tendance de fond est positive.
> Nous entrons, avec les téléviseurs connectés et la convergence pluri-média, dans une dynamique convaincante.
> Donnez-nous des contenus.
> Ne taxons pas à tort et à travers.

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