Demande d'espaces gracieux

Si la télévision reste le premier vecteur d’information sur la campagne, Internet arrive aujourd’hui en deuxième position, devant la radio et la presse, un minorité d’internautes très actifs politiquement semblant émerger. La perception de l’influence du numérique sur la campagne alterne par ailleurs entre le positif et le neutre, la possibilité croissante du fact-checking étant la plus mise en avant tandis qu’une majorité d’internautes se dit prête à voter en ligne, un sur deux n’y voyant aucun inconvénient majeur.

La télévision premier vecteur d’information, Internet en seconde place

La télévision reste aujourd’hui le vecteur d’information le plus utilisé par les Français pour s’informer sur la campagne présidentielle (74% des citations), devant Internet (40%), la radio (34%), la presse écrite nationale payante (10%), la presse gratuite (6%) et la presse écrite régionale payante (6%). L’utilisation d’Internet se développe notamment chez les plus jeunes (53% des 18-24 ans) et les cadres et professions libérales (52%) tandis que la radio ou la presse écrite payante sont plus utilisées par les plus âgés, la presse gratuite l’étant elle plus par les étudiants (20%).

Au sein même des médias numériques, ce sont aujourd’hui les portails Internet qui sont les plus utilisés pour s’informer sur l’élection présidentielle, avec 59% des citations, devançant les sites des grands médias (52%). Ces deux vecteurs arrivent assez loin devant les autres, les sites  pure player  (18%), les médias sociaux (15%) et les blogs de personnalités ou citoyens engagés (8%).

On remarque par ailleurs que les portails Internet sont particulièrement cités par les plus âgés (73% des personnes de 65 ans et plus) tandis que les sites de grands médias le sont plus par les étudiants (63%) ou les cadres et professions libérales (69%). Il est aussi intéressant de constater que les médias sociaux sont particulièrement utilisés par les CSP- quand il s’agit de s’informer sur l’élection (25% au lieu de 15% en moyenne) mais aussi par les hommes de 25 à 34 ans (31%), le signe peut-être d’une tendance en train de se diffuser.

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