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Baromètre de la TV en ligne – Bilan 2012
La consommation bondit de 45% grâce aux terminaux mobiles, à la TV connectée et aux programmes Live
  •  Une consommation en forte croissance et qui présente ses premiers signes de maturité
L’année 2012 aura été prospère pour la télévision en ligne qui voit sa consommation progresser de 45% par rapport à 2011, franchissant ainsi le cap des 3 Mds de programmes vus sur l’année.
 
 
 
 
La courbe d’évolution des consommations sur l’année s’est nettement lissée par rapport à 2011, attestant de la maturité que commence à acquérir ce mode d’accès aux programmes de télévision.
 
 
 
  • Tablettes, smartphones et programmes en direct : les gagnants de 2012
Particulièrement adaptés aux usages vidéo, les terminaux mobiles et la  télévision connectée  (box d’opérateurs et smart  TV)  dynamisent la télévision en ligne. Logiquement, ces nouveaux écrans plébiscités par les Français, représentent une part de plus en plus importante dans la consommation des programmes en ligne. Le poids des écrans mobiles et  celui  du  téléviseur ont progressé, respectivement, de 4 et 11 points sur l’année 2012.  Un succès qui se fait au détriment de l’ordinateur dont la contribution a reculé de 62% à moins de 50% sur les derniers mois de 2012.
 
 
 
Bien que le rattrapage domine la consommation de télévision en ligne (84% des visionnages), c’est le direct qui a affiché le plus fort dynamisme entre 2011 et 2012. Les consultations  en ligne  de programmes  de télévision en direct ont en effet bondi de 162%, passant de 122 M à 321 M. Un succès du direct auquel la montée en puissance des terminaux mobiles  n’est sans doute pas étrangère et qui devrait connaître une nouvelle impulsion avec le développement de la 4G.
 
 
 
  • Des saisonnalités très marquées pour le divertissement et le cinéma
Le divertissement occupe toujours la première place du classement des genres les plus consommés en rattrapage, concentrant 35% des programmes sur l’ensemble de l’année 2012. L’évolution de sa consommation présente toutefois un caractère saisonnier étroitement lié à l’évolution des grilles de programmes. C’est en été, période de l’année où le divertissement – et en particulier la téléréalité – est le plus présent à l’antenne, que les visionnages en différé atteignent leur pic. Il est à noter que la consommation de vidéos bonus (coulisses d’émission, interviews additionnelles, etc.) semble suivre la même saisonnalité.
 
 
 
 
 
A l’inverse,  c’est sur la fin de l’année que la catégorie  cinéma  profite d’un regain  d’intérêt en TVR ; timide au mois d’octobre,  celui-ci se démultiplie en novembre et décembre. Un profil d’évolution très similaire à celui observé sur le marché de la vidéo à la demande (où trois quarts des contenus consommés sont des films de cinéma). Un phénomène qui peut être également rapproché du poids important  pris par les  accès de type  télévision connectée  sur cette même période. L’écran principal reste alors celui qui offre le meilleur confort de visionnage  pour les  formats vidéo les plus longs, en particulier les  µuvres cinématographiques.