Demande d'espaces gracieux

La rentrée de septembre n’est pas encourageante (-4,5%) et contribue nettement à tirer le marché vers le bas. Aussi, en cumul annuel, les recettes du marché publicitaire brut se stabilisent à +1%.

Seul média à connaître une évolution légèrement positive en valeur (+3,3%), la télévision enregistre   des volumes à peine stables sur le mois (-0,8%). La TNT est toujours dynamique en recettes brutes (+12,9%) malgré une durée publicitaire en baisse (-1,6%). Ce mois-ci, les indicateurs volume et valeur des chaînes historiques sont en hausse contrairement à ceux des chaînes thématiques. Au cumul, le média présente une croissance à +4,6% mais une durée publicitaire en recul sur tous ses segments.

La radio accuse une chute de ses recettes brutes (-3,4%) et de sa durée publicitaire (-2,8%) sur la rentrée. Les stations généralistes et les stations musicales sont à la peine en volume comme en valeur. Seuls les programmes locaux émergent légèrement sur le mois (+3,7% en valeur).Au cumul, la radio présente une évolution en valeur de +4,1% et une stabilité en volume (-0,4%).

Le display marque le pas en septembre (-5,6%). Le secteur financier est en grande partie responsable de ce recul puisqu’il se désengage de -27,4% sur le mois. Au cumul toutefois, le média se maintient à +4,1% d’évolution en valeur.

Le mois de septembre est en fort retrait pour la presse en volume (-18,4%) comme en valeur (-13%). Les quotidiens nationaux sont encore plus à la baisse que les magazines sur les 2 items. Tous les secteurs significatifs du média se désengagent.Au cumul les recettes publicitaires du média chutent (-2,5%) et la pagination diminue fortement (-6,3%).

Les afficheurs* enregistrent pour le 9ème mois consécutifs une baisse de leurs recettes brutes (-4,5%)soit un recul de -7,5% à fin septembre. *(voir annotation sur les offres  JC Decaux Large).

Enfin, le cinéma est aussi en chute sur le mois (-7,2%) et présente une stabilité de ses recettes brutes en cumul (+0,1%). Septembre est d’habitude marqué par une large communication de la part des distributeurs sur leurs offres de rentrée. En 2012, ils se sont désengagés de la période et ont diminué leurs budgets publicitaires de -8,8%. Les acteurs de l’hygiène beauté, de la finance et des télécommunications présentent la même tendance sur le mois. Seuls les constructeurs automobiles (+5,2%) et les acteurs de l’alimentaire (+4,6%) investissent davantage ce mois-ci mais ne suffisent pas à compenser un mois de septembre très morose pour la publicité.

> En savoir +