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Un premier semestre à l’équilibre

Au premier semestre 2013, le marché publicitaire plurimédia est encore marqué par un effet de base, clôture à +0,7% d’investissements bruts avec des évolutions positives pour la radio (+7,1%), la télévision (+2,5%) et le cinéma (+6%). Sur l’ensemble des médias, l’activité publicitaire semble plus favorable au deuxième trimestre (+3,1%) après un repli des investissements bruts à -2,2% au premier trimestre.

En radio, les recettes brutes du semestre progressent de +7,1% avec une activité plus soutenue sur les stations musicales (+8,9%) vs les stations généralistes (+5,6%). Même constat en volume où la durée publicitaire des stations musicales (+10,5%) évolue 10 fois plus vite que les généralistes (+1,7%) et 2 fois plus vite que le média (+4,5%). La distribution clôt le semestre sur une évolution dans la moyenne du média (+7,7%) et contribue pour 35% à la hausse de la radio. Deux autres secteurs se démarquent avec des croissances à deux chiffres de leurs investissements bruts : les établissements financiers (+14,1%) et le voyage tourisme (+26,8%). A noter que seuls deux secteurs se désengagent ce semestre sur les 10 premiers, à savoir les services (-6,5%) et les télécommunications (-27,3%).

La télévision, observe une évolution positive de ses recettes brutes ce semestre à +2,5% du fait notamment d’un mois de juin à +6%. Les chaînes de la TNT enregistrent une croissance à deux chiffres en valeur (+10,8%) quand les chaînes historiques évoluent de façon modeste à +1,2%. Néanmoins, ces dernières contribuent pour 27% à la hausse du média ce semestre. Les volumes publicitaires indiquent une activité en forte hausse tant sur les chaînes historiques (+10,4%) que sur l’univers de la TNT (+38,4%). Rappelons toutefois que pour ce segment, 86% de ce résultat provient de la nouvelle offre disponible depuis décembre 2012. Certains secteurs significatifs pour le média se désengagent en valeur brute ce semestre à l’image de l’alimentation (-4,8%), l’automobile (-4%) ou encore la distribution (-8,2%). Mais ces manques à gagner sont compensés par la pression publicitaire renforcée des télécommunications (+18,6%), du voyage tourisme (+18,8%) et des services (+21,4%).

En presse, les recettes brutes évoluent à la baisse à -1,6% sur le cumul annuel et la pagination du média perd -7,8%. Les magazines expliquent cette tendance baissière puisque ce segment accuse un repli de -1,8% en valeur et -6,9% en volume. Pourtant le segment recueille les hausses budgétaires des secteurs mode (+1,3%), établissements financiers (+3,7%) ou encore culture loisirs (+8,6%) mais le repli important des distributeurs (-6,6%) pénalise le segment et contribue pour 40% au déficit des magazines. Sur les quotidiens nationaux, le constat est moins morose même si le segment stabilise tout juste ses recettes brutes (+0,1%) et augmente légèrement sa pagination (+1,4%). Les quotidiens nationaux subissent le lourd désengagement des constructeurs automobiles (-21,4%) et des établissements financiers (-12,7%) qui est par ailleurs pondéré par le regain d’activité des secteurs culture loisirs (+7,7%), enseignement formation (+40,8%) et ameublement décoration (x2,3).

En display les recettes brutes semestrielles subissent un léger repli à -1,8%. Les désengagements les plus lourds sont issus du voyage tourisme (-18%), des services (-10,2%) et du premier secteur display qu’est l’automobile (-5,2%). Néanmoins, l’équilibre du média est par ailleurs maintenu par les fortes hausses budgétaires issues des télécommunications (+26,7%) et de l’hygiène beauté (+24,6%).
(* Univers constant sur la base des 38 régies déclarantes. La liste de ces régies se trouve en PJ au sein du fichier excel).

A fin juin, les résultats en valeur brute de la publicité extérieure* évoluent à la baisse (-7%). Les prises de parole renforcées de la part des télécommunications (+16,8%) et des services (+8,5%) ne suffisent pas à contrebalancer le repli de la distribution (-11,2%), de l’automobile (-8,1%) et du secteur culture loisirs (-6,8%).
* voir annotation en pièce jointe sur les nouvelles offres de Clear Channel qui impactent les résultats du média

En cinéma le dynamisme du secteur culture loisirs (+41,1%) permet au média de clore le semestre sur une croissance de +6% sur ses recettes brutes. A noter également la progression des constructeurs automobiles (+5,4%) et de l’hygiène beauté (+52,8%).

Sur l’ensemble des médias, la tendance est à la baisse pour les 3 premiers secteurs : distribution (-1,7%), automobile (-4%) et alimentation (-2,8%). Les secteurs suivants évoluent de façon positive mais néanmoins modeste : culture loisirs (+2,4%), hygiène beauté (+4,4%) et établissements financiers (+0,5%).

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