Demande d'espaces gracieux

Depuis plus de 60 ans que la télévision existe, certains acteurs de la presse distillent de manière cyclique quelques papiers critiques sur la télévision et la mesure de son efficacité, s’estimant notamment en concurrence sur le marché publicitaire. Dernier en date, Le Monde daté du 30 mai 2006 titre :  Les à-peu-près de l’Audimat .
  
Le SNPTV prend avant tout ces marques d’intérêt renouvelées comme un hommage à la place incontournable que la télévision continue d’avoir dans la vie quotidienne de nos concitoyens !

Mesurée avec des méthodologies harmonisées entre les pays et fiabilisées tout au long de ces deux dernières décennies, la mesure audimétrique individuelle de l’audience de la télévision reste de loin la plus précise et la plus détaillée des médias. Elle ne fait pas appel à la mémoire d’interviewés. Elle est surtout la seule à distinguer l’audience des programmes de celle de la publicité ; c’est cette dernière qui sert de référence à la  monnaie d’échange  qu’est l’audience sur le marché des annonceurs et de leurs agences, des diffuseurs et de leur régie publicitaire.

Le consensus entre toutes ses parties prenantes sur des conventions méthodologiques permet à des intérêts a priori contradictoires de s’accorder sur une mesure d’audience TV unique, dans des marges statistiques communes à tous. Dans ce même esprit, les régies TV soutiennent toute R&D nécessaire à l’adaptation permanente de la mesure d’audience au comportement des téléspectateurs devenus aussi mobiles et multi-équipés.

Pour mémoire, lancée en 1993, l’étude de la presse quotidienne nationale a été de nouveau modifiée en 2005 sous l’appellation EPIQ (Etude de la Presse d’Information Quotidienne). Unifiée aux quotidiens gratuits d’information, à la presse quotidienne et hebdomadaire régionale, EPIQ est la moyenne sur une année des interviews téléphoniques, suivies d’un questionnaire auto-administré par l’interviewé, sauf cinq semaines l’été.

Au-delà de ces désaccords stériles, les régies TV en profitent pour remercier le Groupe Le Monde de son investissement publicitaire à la télévision depuis l’ouverture du secteur de la presse dans les écrans publicitaires, le 1er janvier 2004.
Les régies TV ont ainsi relevé avec satisfaction, cité dans un rapport d’information [1] du Sénateur Philippe Leroy déposé le 21 juin 2005 :  Autre succès, le lancement de Le Monde 2 en tant que supplément hebdomadaire du Monde (précédemment un mensuel). Appuyé par une campagne TV de 300 000 euros, le titre a atteint rapidement un quasi doublement des ventes au numéro pour l’offre du week-end, d’après Le Monde. 