Demande d'espaces gracieux

Chaque année depuis 1982 ? date de la première Fête de la musique – l’événement mobilise amateurs et professionnels tous les 21 juin.


è Le Syndicat National de la Publicité TéléVisée, qui regroupe les cinq régies des grandes chaînes nationales (TF1 Publicité, France Télévision Publicité, M6 Publicité, Canal + régie et IP/La Cinquième), le célèbre en rappelant la place de la musique et de l’édition musicale dans les écrans publicitaires.

  • La musique des publicités télévisées ?.

– En amont, la musique illustrant chaque spot publicitaire – communément nommée ?musique de pub?– est une source de débouchés non négligeable pour les auteurs compositeurs.

Génératrice de créativité et de recherche musicale, elle reste un élément déterminant de la publicité télévisée.


è ?L’essentiel est de parvenir à une symbiose entre la musique, le message et l’image.? confie Didier Thibault, compositeur de musiques de publicité TV (les confitures Andros, par exemple) (1).

Toujours est-il qu’une musique publicitaire de quelques secondes est soit reprise d’un morceau de musique déjà édité, soit composée spécialement pour le spot TV.

Selon la SACEM (2) , la télévision en général est aujourd’hui l’une de ses plus importantes sources de revenu.

– A l’autre débouché, le public s?approprie aussi les musiques publicitaires entendues dans les spots TV qui se déclinent même en compilations. Le succès de leur existence et de leurs ventes est bien une nouvelle preuve de l’impact et de l’efficacité de la publicité télévisée.


è En 1997, 124 musiques publicitaires auraient été référencées et réunies dans des compilations (3).

  • ? et la publicité télévisée de la musique.

  1. Les investissements de l’édition musicale ont été en augmentation de plus de 13 % en 1998 par rapport à 1997 et déjà en hausse de 2,6 % sur les 5 premiers mois de 1999?

    En année pleine, ils atteignent près de 2 Mds FF (environ 293 M Euros ), soit 7,7 % de l’investissement publicitaire brut global. Depuis 1990, ils ont été en constante progression ; en huit ans, ils ont presque triplé.

    è En volume, le segment de l’édition musicale le plus présent en télévision reste sans conteste les compilations d’artistes avec un investissement publicitaire de 900 MFF (142 M Euros ), suivis des albums, avec près de 800 MFF (122 M Euros ).

    è En pourcentage, la progression des investissements a été surtout manifeste pour la musique classique, par une hausse de 41 % sur un an.

  2. En moyenne, ž des investissements publicitaires tous médias du secteur de l’édition musicale l’ont été en télévision et ce, invariablement depuis 1996.

    A titre d’exemple, 767 disques ont été promus en publicité télévisée en 1998 (4) .

    Le nombre moyen de spots par disque promu a été de 61 en 1998 ; en 1990, ce chiffre s?élevait à 50. Quant à leur durée moyenne, elle reste proche de celle d’un spot TV tous secteurs confondus, soit entre 22 et 23 secondes.

  3. Le nombre moyen de disques par annonceur a aussi progressé, passant de 17 à 28 en 1998.

    Après avoir enregistré une forte progression au début des années 90, le nombre des annonceurs du secteur de l’édition musicale présents en publicité TV reste stable depuis 1996. Aujourd’hui, ce sont près de 30 annonceurs différents qui communiquent en moyenne chaque année.

    è Sur la période ?janvier-mai? 1999, 18 annonceurs ont déjà été recensés, soit une progression de plus de 60 % sur la même période en 1990.

  4. Le secteur de l’édition musicale est quantitativement l’un des plus analysés par le BVP.

    L’année dernière sur les 10 000 messages (toute version et chaîne confondues) dont le BVP a fourni un avis avant toute diffusion TV, plus de 30 % appartenaient au secteur de l’édition musicale et environ 24 % concernaient les spots portant sur les disques uniquement (5).

  5. Le coût d’utilisation de la publicité TV est attractif à toutes les saisons. En effet, des régies publicitaires TV appliquent en plus à leurs tarifs bruts des conditions commerciales spécifiques aux annonceurs du secteur du disque pour répondre à leur besoin permanent de réactivité.

    è En été, ces remises s?appliquent sur un tarif moyen inférieur au reste de l’année : pour le seul secteur de l’édition musicale, ce tarif était abaissé de 32 % par rapport à la moyenne annuelle (hors été), soit une valeur de 30 672 FF (4 676 Euros).
    Enfin, l’été, la durée des écrans étant inférieure de 7,7 % – à 2 minutes 16 secondes – à la moyenne annuelle, la qualité d’émergence est renforcée pour tous les secteurs, et a fortiori celui du disque.

  6. La publicité TV est efficace pour faire acheter : l’exemple d’un disque.

L’année dernière, une compilation d’artistes a communiqué en deux vagues TV, dont une l’été, de 10 semaines chacune. En général, près de la moitié des éditeurs musicaux continue de promouvoir leurs disques en juillet et août ; près d’un quart des CD promus sur une année le sont aussi en été.


è Résultats : les ventes ont été supérieures à 300 000 exemplaires; la compilation a obtenu un disque de platine.

Sources : Pige SECODIP pour les données du marché publicitaire.
(1) : www.multimania.com/spirales/pub.html
(2) : Société des Auteurs, des Compositeurs et Editeurs de Musique – www.sacem.fr
(3) : Ecole des Mines de Nantes : www.emn.fr
                                                                                    (4) : SNEP : Syndicat National de l’Edition Phonographique
(5) : BVP : Bureau de Vérification de la Publicité