
Les acteurs de l’audiovisuel, représentés par les chaînes de télévisions, les auteurs et réalisateurs, les producteurs et distributeurs de programmes audiovisuels et les représentants de la publicité télévisée se félicitent de la signature hier au Ministère de la Santé et des Sports d’une charte destinée à promouvoir une alimentation et une activité physique favorables à la santé dans les programmes et publicités diffusés à la TV .
Cet accord, négocié depuis plusieurs mois et signé conjointement par Mesdames les Ministres de la Santé et des Sports, Roselyne Bachelot-Narquin, et de la Culture et de la Communication, Christine Albanel, en présence du Président du Conseil supérieur de l’audiovisuel, Michel Boyon, traduit l’engagement responsable des professionnels de l’audiovisuel à participer à la lutte contre l’obésité infantile.
Cette charte vient renforcer de façon visible et efficace les efforts déjà consentis par les chaînes et récemment salués par le CSA, pour relayer les messages d’informations sanitaires et contribuer à cette politique collective de prévention et d’éducation indispensable.
Valable pour une durée de 5 ans et dans un cadre réglementaire et législatif stable, cette charte s’articule autour de 8 engagements très significatifs visant à :
Grâce à ces efforts supplémentaires auxquels se sont engagés volontairement les acteurs de l’audiovisuel et leurs partenaires (annonceurs, agences, ARPP), la lutte contre l’obésité infantile pourra jouir d’un partenariat renouvelé et conforté avec le média télévisuel dont le rôle positif dans la mise en µuvre d’une politique collective de nutrition santé doit être souligné.
Dans ce nouveau contexte, les signataires encouragent les députés à prendre connaissance avec intérêt des dispositions de cette charte et à réexaminer, à la lueur de ces nouveaux engagements, l’opportunité d’une suppression de la publicité alimentaire dans les émissions jeunesse.
Alors même que les études scientifiques et les expériences de prohibition menées dans plusieurs pays étrangers ne démontrent à ce jour aucune corrélation entre obésité et publicité télévisée, toute mesure d’interdiction serait de fait mal comprise. Les effets immédiats d’une interdiction seraient, d’une part, un report des dépenses des annonceurs vers le média Internet et tout autre supports promotionnels qui eux, ne sont soumis à aucun contrôle et, d’autre part, une destruction certaine de valeur culturelle et économique pour les chaînes de télévision comme pour l’industrie de la création et de la production de dessins d’animation.
Ils invitent donc les parlementaires, comme les pouvoirs publics, à faire preuve de cohérence, en ne légiférant pas de manière brutale à l’heure où des engagements inédits, répondant aux préoccupations des députés, sont pris par la quasi-totalité des acteurs de l’audiovisuel.
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