Demande d'espaces gracieux

Contrôlée par le CSA, la publicité TV est limitée en moyenne à 10 % du temps d’antenne de chaque chaîne (pour Canal + : 10 % du  » clair « ), soit 144 minutes par jour ou 6 minutes par heure maximum, contre 15 % dans presque tous les autres pays européens. Des textes complètent ces contraintes plus restrictives que la Directive européenne, notamment en termes de coupures publicitaires.

En 2000, la durée quotidienne de publicité diffusée sur TF1, F2, F3 et M6 a été en moyenne de 103 minutes par chaîne. En part relative, la publicité a représenté 7,5% du temps de diffusion de la télévision sur les quatre premières chaînes publicitaires, soit la plus large place laissée aux programmes comparativement aux autres médias. Chaque téléspectateur a consacré 9% de son temps d’écoute à la publicité TV.

Sur les chaînes hertziennes, la durée de la publicité est en baisse de 4,9% par rapport à 1999. Avec 2mn30 par écran, la durée moyenne des écrans pub est en recul de 2,5%. L’impact des campagnes se trouve donc renforcé. Quant à l’assiduité du public, avec 72,6% des écrans vus en entier (Médiamétrie, cible ‘4 ans ou plus’), elle est dans la droite ligne des performances des années précédentes.

En 2000, la télévision a continué de séduire : 300 nouveaux annonceurs (absents en 1999) y ont investi en moyenne 6,6MF. Si le coût de l’espace TV a objectivement progressé en 2000 après 4 années de quasi stagnation, il n’a pas déstabilisé l’accès au marché : 45% des produits actifs en télévision ont investi moins de 5MF sur les grandes chaînes nationales pigées contre 43% en 1999. Enfin, le coût au contact brut en 2000 est de seulement 4,7 centimes par individu (cible 4 ans ou plus).

En 2001, la mesure de l’audience et des investissements publicitaires des chaînes thématiques permettra encore d’affiner le ticket d’entrée global du media TV. Ces chaînes de complément sont autant d’espace publicitaire à la TV qui élargissent l’offre… au bénéfice de tous les annonceurs.

Communication CB News n° 645 daté 5-11 février 2001 – page 61