#1 La vie d'un cabinet de recrutement
Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existées serait le fruit d’une pure coïncidence.
> ELISONS NOS CLIENTS
Johnny H., interprète philosophe chante : « qu’on me donne l’envie, l’envie d’avoir envie » de porter des lunettes OPTIC 2000 ! Notre cabinet essaie donc de voir clair dans le « brief » d’un client afin de susciter par la suite le désir chez le candidat d’intégrer un poste en toute connaissance de cause.
Rendez-vous est pris avec le directeur commercial d’un magazine TV qui cherche un chef de publicité.
Le langage publicitaire étant parfois complexe, nous traduisons pour nos lecteurs afin qu’il n’y ait pas d’ambigüité possible.
Notre client nous demande (nous ordonne) de trouver rapidement (sur le champ) un chef de publicité junior (pas trop cher) en charge d’un portefeuille d’agences média :
S’il a fait une école supérieure de commerce Bac + 5, on est dedans (mais HEC, ce serait mieux),
S’il justifie d’1 ou 2 années d’expérience en stage, on se rapproche (mais 7 ans en CDI, ce serait idéal),
S’il parle anglais couramment, on est plus très loin (mais bilingue plus chinois et russe langues maternelles, ce serait parfait),
S’il peut prendre ses fonctions rapidement, on est dans la plaque (mais si vous étiez venu directement avec lui, c’eût été génial)
S’il connait parfaitement le milieu des agences, on le prend sans le voir (mais si c’est le petit fils de Gauthier P., ce serait impeccable),
S’il possède ses entrées chez les annonceurs, on le voit et on le prend (mais si c’est François Marie B., ce serait royal),
S’il est très disponible et impliqué, on fixe un rendez-vous dans la nuit de vendredi à samedi (mais s’il est libre dimanche matin, ce serait formidable),
S’il accepte une rémunération de secrétaire pour débuter, on lui donne le titre de directeur de clientèle, (mais si c’est l’inverse, ce n’est pas l’endroit).
Tout un programme mais finalement pour de la presse TV, cela n’a rien d’étonnant !